« J’ai bonne mine, le pays a bonne mine !». C’est plus qu’anecdotique, cette réponse d’un ex-président interrogé sur la situation d’Haïti au milieu des années 80. Elle illustre, si besoin en était, la déconnexion de certains responsables politiques avec le pays réel. Encore aujourd’hui, l’allure, les costards griffés, les voitures luxueuses arborés par certains de nos chefs sont censés être des indicateurs, des arguments pour convaincre que tout va bien ici.
La culture un peu bling-bling s’accompagne d’un changement de discours. Cela va de so