Au début de juillet 2014, s’en est allé le vieux poète Ulrick Rosarion qui était devenu une sorte de patriarche à la rue de l’Enterrement. Il habitait depuis des lustres en face de l’hôpital Saint-François de Sales. Ancien membre de la basoche, juge, commissaire du gouvernement, on retiendra qu’il fut un homme droit et bien formé, un homme de bien, une personnalité qui avait su conserver sa réputation et son prestige. Enfin, un intellectuel conséquent qui n’avait jamais fait de bruit mais qui avait le sens de la grandeur et de la profondeur.
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