Henri Bazin l’honnêteté à tout prix

Henri Bazin. Sa compétence, son honnêteté font l’unanimité. L’ex-ministre de l’Économie et des Finances, entré récemment au panthéon de la finance haïtienne, voudrait que les journées aient plus de 24 heures. Cet ancien étudiant de l’UEH, boursier de l’État, enseigne, donne ce qu’il a reçu, s’implique dans la vie de la cité. Réservé, il croit que le pays mérite mieux, qu’il faut « être honnête, surtout quand on s’occupe des biens publics ».

Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
Par Roberson Alphonse ralphonse@lenouvelliste.com
30 mai 2014 | Lecture : 7 min.
« Mon âge ? Je ne le dirai pas ! », lance gentiment Henri Bazin. Bien calé dans un fauteuil couleur chocolat, chez lui, à la rue O, Turgeau, le benjamin des frères Bazin esquive les relances de journalistes fouineurs. Au pif, on devine qu’il fait 70 ans. Peut-être plus. Solide, il porte bien le poids des ans. Sa démarche de lord anglais -une partie de sa légende- reste la même. L’homme, très affable, n’est pas timide, mais discret. « Je n’aime pas parler de moi », justifie Henri Bazin, considéré comme un « grand esprit » et « l’un des Haïtiens
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