Des jeunes prêtent leurs voix aux enfants en domesticité

L’article 261de la Constitution haïtienne amendée, en vigueur, stipule que « tout enfant a droit à l’amour, à l’affection, à la compréhension et aux soins moraux et matériels de son père et de sa mère”. Mais paradoxalement, mis en partie sur le compte de l’exode rural, des milliers d’enfants, désignés péjorativement de « Restavèk », se retrouvent en domesticité en Haïti, donc dans une situation vulnérable. La Fondation Restavèk Freedom, aidée de partenaires régionaux, dont Radio Trompette Évangélique(RTE), pour Jérémie, a trouvé le moyen de réveiller les consciences au sujet de ce phénomène.

Yvon Janvier-jyvon21@gmail.com
Par Yvon Janvier-jyvon21@gmail.com
12 mai 2014 | Lecture : 3 min.
A une quinzaine de mètres de l’angle des rues Eugène Margron et Dr Hyppolite, cette intersection où Jérémie cherche encore à s’inventer une vie nocturne, s’érige l’église locale de la Mission Évangélique Baptiste du Sud d’Haïti (MEBSH). Ce samedi 10 mai, et aussi le lendemain, à l’heure où s’évanouissent les dernières lueurs du crépuscule, l’espace s’est transformé en centre d’attraction pour une foule innombrable de jeunes jérémiens, et aussi d’adultes, intéressés par la situation des enfants « Restavèk », ces enfants en domesticité dans le pa
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