Le fait de s’être emparé de la Crimée, leur ancienne province datant du règne de la tsarine Catherine II, ne traduit pas la volonté manifeste de faire main basse sur l’Ukraine. Poutine ne peut se permettre de franchir ce Rubicon, sans aucune provocation de la part des dirigeants non élus de Kiev, sous peine de faire le jeu de l’Occident qui est déjà devant son chevalet pour le peindre dans la posture du vilain ours assommant un sympathique vieillard endormi et ainsi réveiller dans le subconscient des voisins les vieux démons des pogroms d’Ivan