Création / Collection

Gizou propose des Taïnos pour soutenir « Jalousie »

C’est à travers l’imaginaire des arts taïnos que Gizou Fortuney Lamothe tente de reconstituer la vision et le symbolisme qui animaient la plasticité des milliers d’hommes et de femmes emportés par le génocide déclenché par Christophe Colomb et ses pairs. L’artiste se propose de construire le temps par la créativité, tout en se solidarisant aux habitants des quartiers de «Jalousie ». Coup d’œil sur la démarche paradoxale de l’artiste formée en Espagne et qui se sert de l’humanité et de la créativité des Taïnos pour imposer ses marques plastiques.

Dominique DOMERÇANT
dominiquedomercant@gmail.com
Par Dominique DOMERÇANT dominiquedomercant@gmail.com
21 avr. 2014 | Lecture : 3 min.
Depuis que Gizou Fortuney Lamothe a intégré le centre de Céramique de Port-au-Prince dans les années 70, peu à peu elle a déposé les clefs qui ouvrent les portes de la création picturale. Depuis, elle se condamne à explorer les vertus de la terre argileuse. Elle crée, expose et propose des œuvres qui tentent de faire l’équilibre entre l’art ancien et la modernité plastique. Elle entre ainsi en communication permanente avec la terre, les formes et le feu indispensable à la création et la cuisson. Voyage symbolique entre les nombres 40 et 70 40
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