Forte, la quarantaine, une femme fait du « lèche stand » sous un soleil de plomb, quelques heures avant le défilé du premier jour gras, aux Gonaïves. Sur son visage couleur cuivre, on remarque sa paupière gauche enflée et ses joues noires laissant l’impression d’être totalement cramées. Ses bras comportent un réseau de vergetures. La peau, au niveau des phalangines de ses deux mains, est complètement noire. Elle fond pourtant dans le décor. Ici, dans la cité de l’Indépendance, elle est loin d’être un cas unique. Des hommes, certains efféminés,
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