SAKALA : des jeunes de Cité Soleil vivent un rêve…

Avec l’opération « Bagdad », les habitants de Cité Soleil vivaient leurs pires moments en 2006. Pour sauver des enfants et adolescents utilisés dans des activités de banditisme, de crime organisé ou d’autres formes de violence, quelques leaders de cette commune marginalisée avaient pensé que l’utilisation du football était un vecteur intéressant. Ils avaient raison. Via le mouvement communautaire SAKALA (Sant kominotè altènatif lapè), plusieurs dizaines de jeunes ont été canalisés vers un lendemain meilleur par le sport et l’éducation.

Valéry Daudier
Par Valéry Daudier
07 févr. 2014 | Lecture : 4 min.
Quartier «3 BB» à Cité Soleil. Derrière une grande barrière verte truffée de messages de paix et d’amour, des gars jouent au foot. Ils viennent de différents quartiers qui étaient souvent en conflit au cœur du vaste bidonville. Dans une salle, à côté d’une mini bibliothèque, Emmanuela Fortin, 17 ans, prépare son devoir d’anglais qu’elle n’a pas trop bien compris en classe. Ses collègues, en majorité des filles, sont là pour la même cause. Ils écoutent attentivement leurs moniteurs. Après l'école, le rendez-vous est pris ici pour effectuer ens
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.