Voir ses plantations de petit-mil ravagées d’un coup par une maladie alors inconnue n’est pas facile à vivre par un agriculteur. La stupéfaction et la désolation sont plus qu’éprouvante pour les planteurs qui fondent généralement tout leur espoir sur leur récolte. Michel Isidor, comme tout planteur de son rang, a du mal à encaisser de telles pertes. Ce sont ses économies qui sont parties en fumée du jour au lendemain. S’en sortir exige bien des efforts titanesques. « J’avais planté mes semences de petit mil sur plusieurs hectares, mais après t