Elle vit au milieu de pillards et de sauvages
Qui oublient de faire la queue devant l’offertoire du sacré
Qui déversent leur pisse de phosphore dans la gorge de bébés affamés
Enfermés dans le corbillard aux rideaux fait d’acier
Ils abattent les arbres forts de son enfance pour construire la balise du chaos
Puisque la mémoire historique ne prime pas dans l’eau boueuse de la calamité
Elle rit à grands éclats pour amadouer les sourds du midi
Incapables de saisir le discours vaporeux du maître chanteur.