A donner lecture aux textes de loi et à constater ce qui se fait dans la pratique, on a comme l’impression qu’il existe au moins deux Républiques d’Haïti, sur un certain point, différentes l’une de l’autre : la première dans les lettres et la seconde dans les faits. Ce fossé existant entre le droit et le fait constitue un vide plein de pratique contra legem[1] et le pire est que l’appareil