Concours

Faubert Bolivar autour du Prix international de l’invention poétique et de la traduction en langue (s) créole(s)

L’ancien directeur du livre à la DNL, Faubert Bolivar, mène un combat pour que la poésie continue d’exister, souverainement. En ce sens, l’association BALISAILLE, dont il est le directeur artistique, a lancé cette année le Prix international de l’invention poétique et de la traduction en langue (s) créole (s). Qui dit mieux ?  Cet enseignant, écrivain, comédien et diseur qui porte à haute voix les textes de Frankétienne, de René Philoctète, de Lyonel Trouillot, de l’écrivain congolais Sony Labou Tansi, se définit comme agitateur et guerrier de l’imaginaire. L’auteur de  « Mémoire des maisons closes », « Sélune pour tous les noms de la terre», nage comme un poisson dans l’eau à BALISAILLE, cette structure pluridisciplinaire qui se propose de grands objectifs : produire ou coproduire des créations théâtrales et les diffuser ; pratiquer des activités artistiques et culturelles ; agir en tant que force de proposition en matière artistique et culturelle ; organiser des rencontres pluridisciplinaires ; de manière générale, initier ou participer à toute activité se rapportant aux objectifs de l’association. Le Nouvelliste a rencontré Bolivar.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
15 mars 2022 | Lecture : 5 min.

Le Nouvelliste : Vous êtes le directeur artistique d'une association dénommée BALISAILLE. Vous venez de lancer le prix international de l’invention poétique et de la traduction en langues créoles. Présentez-nous ce projet.

Faubert Bolivar : À BALISAILLE il nous a paru nécessaire d’apporter notre contribution, aussi modeste soit-elle, au combat pour que la poésie continue d’exister, souverainement. Comme vous le savez, la poésie, alors qu’elle est un genre majeur, est paradoxalement le parent pauvre de l’éditio

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