L’ancien directeur du livre à la DNL, Faubert Bolivar, mène un combat pour que la poésie continue d’exister, souverainement. En ce sens, l’association BALISAILLE, dont il est le directeur artistique, a lancé cette année le Prix international de l’invention poétique et de la traduction en langue (s) créole (s). Qui dit mieux ? Cet enseignant, écrivain, comédien et diseur qui porte à haute voix les textes de Frankétienne, de René Philoctète, de Lyonel Trouillot, de l’écrivain congolais Sony Labou Tansi, se définit comme agitateur et guerrier de l’imaginaire. L’auteur de « Mémoire des maisons closes », « Sélune pour tous les noms de la terre», nage comme un poisson dans l’eau à BALISAILLE, cette structure pluridisciplinaire qui se propose de grands objectifs : produire ou coproduire des créations théâtrales et les diffuser ; pratiquer des activités artistiques et culturelles ; agir en tant que force de proposition en matière artistique et culturelle ; organiser des rencontres pluridisciplinaires ; de manière générale, initier ou participer à toute activité se rapportant aux objectifs de l’association. Le Nouvelliste a rencontré Bolivar.