Dans la nuit du 6 au 7 juillet, le président haïtien Jovenel Moïse a été assassiné dans sa résidence à Port-au-Prince par un commando composé de mercenaires étrangers. D’aucuns voient en la fin tragique de cet autocrate une preuve supplémentaire que les Haïtiens sont incapables de se gouverner eux-mêmes. Or la réalité est autrement plus complexe.
La violence n’est pas une pathologie du peuple haïtien ni la conséquence d’un « pacte avec le diable », pas plus que la « mauvaise gestion » de ses gouvernements suc