Livres en folie

L’espace d’un cillement de Jacques Stephen Alexis ou le renouveau du sensuel

On ne cesse de présenter Jacques Stephen Alexis, encore moins « L’espace d’un cillement », l’un de ses classiques . Paru en 1959 aux Editions Gallimard, réédité, cette année, par C3 Editions, ce livre empreint du sensuel nous fait découvrir  un grand amour, « La belle Amour humaine », une idylle entre la Niña Estrella, une fille de joie, et El Caucho, un mécanicien. Pour son sujet de thèse, l’essayiste Valérie Armand a jeté son dévolu sur ce livre d’envergure. De ce choix nait « Renouveau du sensuel dans L’espace d’un cillement de Jacques Stephen Alexis ».  

Elien Pierre
Par Elien Pierre
18 juin 2021 | Lecture : 3 min.

L’essai de Valérie Armand, diplômée de l’université Columbia aux États-Unis, est le fruit d’une subjugation. Découvrant tôt ce livre, la traductrice et interprète a confié, dans une interview, ignorer qu’elle aurait la possibilité de choisir ce livre comme sujet de thèse. Pour celle qui tombait sur L’espace d’un cillement, à l’âge de seize ans, dans la bibliothèque de son père, le petit bijou de Jacques Stephen Alexis est bâti sur les sens (la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût et le toucher).

L’espace d’un cillement 

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.