Un pays ne meurt jamais, ne cesse-t-on de répéter. C’est surtout, je crois, quand le goût d’y rester ou d’y retourner ne s’effrite pas, du jour au lendemain, au moindre désappointement. Il est, certes, de ces expériences malheureuses qui désarçonnent et qui ne sont pas vécues de la même manière par les uns et les autres. La résilience n’est ni héréditaire ni partageable; elle est individuelle et personnelle. Il y va donc de la profondeur du déchirement national en soi.
Les attaches de type régionaliste sont la plupart du t