Tout devient inusable
le temps
ce que j’appelais déjà notre amour
et qui n’a pas de nom
ah! je dis que l’herbe est haute en nous
avec sa fanfare et son espace
les fourmis ne mangent plus à table
ne crayonnent plus leur désolation
nous sommes là ici et partout
tu vas sous la pluie sous les phrases
dans tes vêtements brûlants
te débobinant en jeu d’abeilles
et de camphre
le printemps s’est jeté
dans mes mains nues
comme une table tournan