S´il y a quelque chose de vivant dans la mort, c'est bien le souvenir, car il nous laisse des sensations qui rappellent des mémoires enfouies dans les cendres du passé, comme ces expressions d'amour, de sympathie et d´amitié. François de Malherbe en fit l’aveu dans Stances à son ami M. Du Périer, sur la mort de sa filleː «… La mort a des rigueurs à nulle autre pareille …». Il est reconnu cependant en diaspora, réelle dispersion éclatée, que cette brutale fatalité amène d'heureuses retrouvailles; antinomie, certes, puisqu’il s’agi