Robert Paret
Combien de fois, le soir venu, après une dure journée de labeur, quoiqu’épuisés par la fatigue qui alourdissait nos paupières, Ginette et moi n’avions-nous pas partagé quelques causeries sur l’oreiller ? Car il y a toujours quelque chose à raconter ou à signaler dans ce pays aux innombrables imprévus. Dans ces circonstances, nous commentons très souvent l’actualité du jour tout en étant persuadés de devoir revenir, le plus souvent, aux mêmes rengaines de la veille. À moi