Laurent S. Lamothe entame une bien difficile croisade pour que l'aide externe passe par les institutions étatiques. Sans détour, il affiche son penchant pour un changement de cap d'une "coopération inefficace", mais raide jusqu'ici dans ses grandes orientations. Surtout par la volonté des donateurs, de nombreux partenaires bilatéraux et multilatéraux ayant préféré des ONG, des agences des Nations unies à l'Etat haïtien. « Des amis d'Haïti », prompts, dit- on, à verser des larmes de crocodile sur la dépouille d'un « Etat faible », « inefficace