Qui se sent confortable dans la pauvreté ? L'on se lève au matin, l'on met le nez au dehors, l'on tourne le regard vers le haut et vers le bas et l’on on ne voit rien venir. L’on n'ose pas s'aventurer dans les rues pour s'en aller “frapper à la banque” d'un ami. Parce que pour lui aussi de la station à l'intersection de la rue, l’on revient à la maison les mains vides. Justement, je perçois un propos du genre: “Li pa gen anyen lan men l.”
Or, la multitude n'a rien dans les mains. “Nou pa gen anyen lan men”, disent-ils. De là