Mardi 7 juillet 2021. La nouvelle a éclaté. Woy ! Président est mort ! Il est assassiné. La nation est tétanisée sous le coup du saisissement. Bouche bée ! J’entrevois dans cet assassinat le surréalisme et la scène abstraite d’une présidence illusoire : un pouvoir-taureau en bois monté par un matador-président en papier, boitant sous la tempête d’applaudissements des flatteurs et les cris de mécontentements du peuple. Je crois voir un tableau de Jean-Claude Garoute, ‘’Tiga’’, les tourments de l’âme égarée d’une nation. J’entends