Dans le flot des discours de réaction à l’assassinat du président de facto Jovenel Moïse, il y a à la fois des propos tendancieux allant dans le sens d’une exceptionnalité haïtienne marquée par une culture du chaos et de la violence et une rareté de propos analysant sans concession le processus ayant conduit à la situation sociopolitique actuelle.
Comment un Haïtien peut-il dire « nous sommes tous des assassins » ? Une telle déclaration, en réalité une citation du titre du célèbre film d’André C