Ricardo Valcin est jeune. Dans le domaine de la sculpture de récupération, il s’efforce d’être particulier. En utilisant des déchets de production industrielle, il accomplit deux choses : il transforme la putréfaction urbaine en œuvre d’art. Puis, en écologiste croyant aux mythes du vodou, il s’assure que son action participe d’une « humanisation » de l’homme universel par les bienfaits de la nature. Il travaille à l’encontre de tout ce qui a été appris, jusque-là par le cartésianisme essoufflé. Son art se place entre la logique