Il est environ treize heures, le lundi 12 octobre. Le soleil est à son zénith. Pourtant, ils sont nombreux à faire la queue dans les maisons de transfert dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince. Une situation inhumaine qui prévaut depuis la décision de l’Union nationale des sous-agents de transfert d’Haïti (UNATHA) d’observer un arrêt de travail illimité en guise de protestation contre l’application de la circulaire 114-2 de la Banque de la République d’Haïti (BRH) relative aux transferts de fonds internationaux sans contrepartie