Nos enfants – pas tous – ont repris le chemin de l’école. Sans uniforme, la peur au ventre, ils se sont retrouvés après plus de deux mois de « peyi lòk » dans leurs établissements, heureux de goûter à un peu de liberté. Ils ont remis le pied à l’étrier pour donner corps au rêve de la mobilité sociale via l’éducation caressée par leurs parents.
Nos enfants, beaucoup de nos enfants, ceux des quartiers achetés argent comptant par les gangs armés, des brutes instrumentalisées par des p