Nous sommes dans la première moitié du XXe siècle. Diogène Caseron est beau, se tient bien, parle plusieurs langues: l’anglais, le français, l’allemand. Il est né à Jacmel, d’une famille riche. Sa mère, pour échapper à la jalousie, aux calomnies et à l’hypocrisie qui règnent dans la ville, convainc son époux d’aller habiter L’Oubli-Ville qui servait auparavant au couple de lieu de villégiature. Il a donc grandi dans ce lieu qui se veut isolé et sans mémoire avant d’être inscrit comme séminariste au collège Saint-Marti, à Port-au-Prince.