Le vote d’Haïti n’avait pas suffi à Michaëlle Jean pour obtenir un autre mandat de quatre ans à la tête de l’OIF. Abandonnée par Ottawa et Québec, la France et l’Union africaine, la Canadienne d’origine haïtienne n’avait aucune chance face à la ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo. Visiblement frustrée, Madame Jean n’a pas mâché ses mots.
« Sommes-nous prêts à accepter que la « démocratie », les « droits » et les « libertés » soient réduits à de simples mots que l’on vide de leur sens au nom de la real politi