La tentation est grande aujourd’hui de dire du mal du pays, de manière abstraite et générale, en utilisant des formules lapidaires présentant « des défauts » comme une essence et faisant économie de toute nuance pour produire du sensationnel. Si, du point de vue des structures sociales, plus particulièrement des rapports entre les classes et les groupes sociaux, des mécanismes de pouvoir, de la distribution des richesses, il n’y a pas grand-chose à défendre et tout ou presque est à changer pour une société plus juste et produisant moins de mal