« Nous vivons comme des bêtes », le cri des déplacés de Martissant

Au centre sportif de Carrefour, les déplacés de Martissant vivent, six mois après, dans des conditions lamentables. Ils rêvent de quitter ce lieu qu’ils n’hésitent pas à comparer à un enclos pour le bétail.

Ritzamarum Zétrenne
Par Ritzamarum Zétrenne
06 déc. 2021 | Lecture : 4 min.

Au milieu de ce qui était le gymnasium du centre sportif de Carrefour, une jeune femme, frisant à peine la vingtaine, se lave le visage dans une petite cuvette en prenant l’eau avec une bouteille en plastique coupée à moitié. A côté d’elle, un gallon jaune, une vieille malle remplie de vêtements, des valises en plastique, une bande d’éponge qui sert de lit et des draps usés. Ce petit espace représente son domicile depuis le mois de juin. À une enjambée d’elle, une autre femme, assise sur de vieux draps sales, fait la lessive. Mireille

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.