Je suis entré dans ‘’terre brûlée’’, je me suis, au lieu de m’être fait incendier des mille étincelles pommées sous les cendres, reconstitué les ailes à travers les volutes de fumées qui s’évaporent et occupent toute la table des pages du livre. J’y suis entré les pieds nus. Sans bagage. Comme dans un lieu sacré. Avec l’émotion qui saisit à la gorge, un poète assis aux pieds des vagues, écoutant fleuve couler les quatre saisons de Vivaldi (four seasons). Ou qui semble, un 2 janvier du temps, offrir son exil contre un morceau de mer.