Henri Piquion
La mort se frotte les mains. Un Piquion de plus. Une bonne récolte. Carole, Raoul, Serge et maintenant Hervé. Elle a bêché, semé, arrosé. Maintenant elle récolte. C’est la loi de la nature. Mais est-il nécessaire d’accompagner la mort de souffrances inutiles? Hervé a souffert dans son corps et dans son esprit sans espérer que ce fût pour quelque chose. Sans que nous de son sang et les autres qui l’avions aimé n’ayons espéré qu’il eût un lendemain. Il a souffert et il est mort. Il est mort plus d’avoir souffert