Confinement : et si les jeunes en parlaient ?

Journal d’un confiné

Confinement, et si on en parlait ? Les enfants du petit club d'écriture nommé Jeunes auteurs haïtiens (JAH) qui avaient pris part à Livres en folie avec un recueil de textes « Petits doigts parlent de droit » l’été dernier veulent faire comme les aînés – artistes, écrivains, critiques, philosophes qui livrent leurs pensées dans la section Culture. Sous la direction de madame Valérie Payen Jean-Baptiste assistée de monsieur David Jean Louis, ils offrent au public les plus secrètes pensées qui s’élaborent dans leur esprit en ces temps de coronavirus. Cette semaine, nous vous présentons le texte de Maxo Saint-Louis.  Né à Jérémie, la ville des poètes. Jeune étudiant de la Faculté des sciences humaines de l’UEH, Maxo Saint-Louis passe ses temps libres à approfondir ses connaissances en lisant des œuvres de tout genre : romans, essais philosophiques, nouvelles, recueils de poème, pièces de théâtre … Son amour de l’écriture ne connait pas de borne. Il aime découvrir de nouveaux endroits, rencontrer de nouvelles personnes et discuter de cinéma et de littérature en particulier. La beauté de la mer de Jérémie l’aide à voyager dans ses idées. Elle l’emmène loin, sur les ailes des oiseaux tropicaux, jusque dans les côtes sud des États-Unis pour découvrir le jazz américain qu’il aime écouter. Comme il ne s’arrête jamais, alors il remplit également son temps en faisant du théâtre, du dessin, du baneco (tableaux réalisés à partir des feuilles de bananier), de la peinture. Face à la vie, il n’éprouve aucune peur sauf celle de perdre un proche. 

Maxo Saint-Louis
Par Maxo Saint-Louis
28 juil. 2020 | Lecture : 4 min.

Un livre ouvert à la page 13, la tête appuyée sur un oreiller trop dur et un verre d’eau bien fraîche à côté de moi, je lis. La journée précédente était harassante ; mais celle-là s’annonce la couleur. On est samedi et c’est la fin de la première semaine de confinement. J’avais tellement besoin de ce moment : c’est-à-dire, loin des piaillements de mes camarades, des regards anxieux de mes amis, de l’air puant de la ville. Je me reprochais au début mon bonheur du confinement mais j’avais fini par y prendre goût. En effet, j’a

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