Roland Léonard
Les temps ont grandement changé, les modes aussi. Autrefois, au goût des couples de danseurs et au gré du public des bals de night-clubs, de salons, les orchestres de musique populaire urbaine alternaient les morceaux à rythmes vifs, sensuels et paillards- ceux de la tradition folklorique et le fameux compas «konpa » direct- avec des danses lentes, langoureuses, romantiques et sentimentales, propices aux aveux d’amour, tels la méringue lente, les slows américains 6/8 et 12/8 et l’incontournable boléro cubain o