Confinement et si les jeunes en parlaient ?

Je vivrai

Les enfants du petit club d'écriture nommé Jeunes auteurs haïtiens (JAH) qui avaient pris part à Livres en folie avec un recueil de textes « Petits doigts parlent de droit » l’été dernier veulent faire comme les aînés – artistes, écrivains, critiques, philosophes qui livrent leurs pensées dans la section Culture. Sous la direction de madame Valérie Payen Jean Baptiste, assistée de monsieur David Jean Louis, ils offrent au public les plus secrètes pensées qui s’élaborent dans leur esprit en ces temps de coronavirus. Cette semaine, nous poursuivons le partage avec le texte de Fabiola Chéry. Fabiola Chéry est en classe de 9e année fondamentale à l’école République des États-Unis. Elle aime lire, écrire et écouter de la musique. Elle a l’âme mélancolique et sait raconter des histoires profondes. 

Fabiola Chéry 
Par Fabiola Chéry 
29 juin 2020 | Lecture : 3 min.

Bien que je reste à la maison et que je prends beaucoup de précaution : je nettoie instantanément tout ce qui est touché, je tousse et j’éternue dans mon coude et je lave mes mains fréquemment, je n'arrive pas à croire que des gouttelettes beaucoup plus petites que les postillons d’un banal rhume peuvent conduire à une infection pulmonaire sévère. Que ces gouttelettes microscopiques arrivent à me rendre esclave des habits et des chaussures de ma mère qui sort tous les jours pour me trouver de quoi manger. Cette situation ronge ma

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