Dans le grand match qui se joue en silence, ils gardent nos buts. Sont les gardiens de notre camp.
Pour le moment, personne ne les connaît. Ni de nom ni de visage. Ils sont là, peu nombreux, font leur travail, en silence, sans appui particulier de qui que ce soit. Mais ils sont là, à leur poste. Il y en a même sur le banc de touche, nombreux, ils attendent, une mesure administrative pour monter sur le terrain.
Il y en a qui travaille déjà avec les patients frappés par le coronavirus. S’il le faut,