Les constructions en gingerbread de Port-au-Prince ont résisté au séisme du 12 janvier 2010

12 janvier 2010 – 12 janvier 2020, dix ans après le tremblement de terre d’une magnitude 7.3 sur l’échelle de Richter, les maisons en gingerbread de Port-au-Prince ont mieux résisté au séisme par rapport à de nombreuses autres constructions. Mais l’absence d’une politique publique nationale d’urbanisation qui prend en compte cette forme de construction fait encore défaut.

Eunice Eliazar
Par Eunice Eliazar
14 janv. 2020 | Lecture : 4 min.

Les constructions en gingerbread, encore appelé pain d’épice, sont l’exemple parfait de résistance. Résistance face aux séismes. Résistance face aux cataclysmes naturels. Et aussi une configuration de résistance qui pérennise une certaine forme d’architecture, de culture et d’un savoir-faire.

Si nous faisons appel aux faits, tout de suite après le bilan du séisme du 12 janvier 2010 qui avait fait 300 000 morts, selon le président de l’époque, René Préval, la question de la reconstruction d'Haïti était le principal sujet

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.