On a longtemps prétendu que les violences faites aux filles et aux femmes étaient un sujet d'intérêt public qui préoccupait les gouvernements haïtiens. Pourtant, l’ensemble des conventions signées et ratifiées, voire les engagements pris par ces derniers depuis les années 80 pour garantir aux femmes de jouir de leurs droits sans discriminations, sont restés lettre morte. Aucune action concrète n’a été initiée jusqu’ici au plus haut niveau de l'État pour les mettre en application. La société civile, principalement à travers le mouvemen