Festival Quatre Chemins

Jalousie pathologique, folie, humour et dérision dans une salle comble à l'IFH

Souffrance, nervosité, quolibet, humour, hallucination visuelle et auditive malgré une affaire prospère après l’achat d’un hôtel du Lac, pour Paul, le protagoniste principal du film de Claude Chabrol : L'Enfer. Malgré tous les indices palpables de sa réussite, son mariage avec Nelly et leurs enfants, Paul s'enfonce dans des fantasmes hallucinatoires et doute de la fidélité de sa petite femme. Pour un long métrage de ce calibre, un titre pareil est évocateur, perspicace et avisé.

Eunice Eliazar
Par Eunice Eliazar
21 nov. 2019 | Lecture : 2 min.

Retraçant les péripéties et les calvaires d'un homme, de prime abord amoureux comme dans un conte de fées, L'Enfer jette son dévolu sur de multiples maux sociaux et psychiques des êtres humains.

Paul, époux et père d'un petit garçon, est atteint d'une grave maladie. Il dort mal et surveille Nelly, sa femme, à tout bout de champ. Il n’aime pas la voir discuter avec les clients de son hôtel encore avec le garagiste. Le fait par elle de porter des petites marques d’attention ou se balader toute seule près du lac.

Dout

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