Le président Jovenel Moïse, depuis son élection à la tête du pays, rate pour la première fois cette année son rendez-vous à l’ONU. Contre son gré en quelque sorte. La conjoncture nationale lui serait un lourd fardeau sur la tribune des Nations unies. Sans gouvernement depuis huit mois, le chef de l’État souhaitait s’envoler pour Washington en quittant le pays avec un Premier ministre et un gouvernement. Raté. Au contraire, la situation a empiré.
Port-au-Prince vit sa deuxième semaine de capitale handicapée de ses activités.