Il est 12 heures 30, mardi 10 septembre. La file d’attente commence à grossir dans la cour de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). La chaleur suffocante se dégage sous le pavillon en tôle où plus d’une centaine de personnes sont entassées dans l’espoir de trouver le certificat de bonne vie et mœurs livré par la police judiciaire.
Des proches, des parents venus d’horizons divers du pays patientent, regardent le temps s’écouler sans obtenir ce document précieux capable de sauver certains confrères en situ