Avec « Pays sans chapeau », reprise d’une expression proverbiale assez courante chez nous, Laferrière mélange plusieurs ingrédients dans le mets servi au lecteur. C’est en effet de la nourriture spirituelle. Le « raconteur » effectue des retrouvailles avec sa famille : sa mère ne sait, à la vue de son fils parti il y a longtemps, où donner de la tête ; Tante Renée a longtemps attendu ce moment ; le fils réapprend à découvrir la vie de la maison au milieu de ces deux femmes, deux femmes attentionnées