Le président Jovenel Moïse ne se reconnaît aucune responsabilité dans l’aggravation des conditions socioéconomiques de la population. Mercredi, 72 heures après les manifestations de dizaines de milliers de personnes à travers le pays sur fond d’une fronde de plus en plus large des forces de la nation pour exiger sa démission, il s’est exprimé mais n’a rien apaisé.
Le président Jovenel Moïse avait à cœur de s’inventer un monde. Il a gommé, dans une maladroite réécriture de l’histoire récente, l’effet de la « dédollarisation », du