Merci, président Jovenel Moïse…

Qu’il s’en aille ou pas dans les prochains jours, semaines, mois ou années, Jovenel Moïse, incarnation d'un échec retentissant, appartient presque au passé. Il faudra bien faire l’histoire de ce passé pour mieux écrire l’avenir. Il n’est pas contre-indiqué de dire : « Merci, président Jovenel Moïse… »

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
14 juin 2019 | Lecture : 7 min.

Le président Jovenel Moïse ne se reconnaît aucune responsabilité dans l’aggravation des conditions socioéconomiques de la population. Mercredi, 72 heures après les manifestations de dizaines de milliers de personnes à travers le pays sur fond d’une fronde de plus en plus large des forces de la nation pour exiger sa démission, il s’est exprimé mais n’a rien apaisé.

Le président Jovenel Moïse avait à cœur de s’inventer un monde. Il a gommé, dans une maladroite réécriture de l’histoire récente, l’effet de la « dédollarisation », du

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