On tue à Canaan

Déjà des dizaines de personnes ont été exécutées dans le cadre d’un conflit opposant un présumé chef de gang prénommé Valès à un habitant de Canaan 50 (Désilio est son prénom). Renaud, qui s’est marié il y a juste un mois, est la dernière victime de ce Valès, défiant l’autorité, qui tue selon son humeur. 54 personnes seraient déjà assassinées ou portées disparues d’octobre 2018 à aujourd’hui.

Valéry Daudier
Par Valéry Daudier
16 avr. 2019 | Lecture : 4 min.

Un panneau de circulation sur la route nationale numéro 1 indiquant une limite de vitesse de 50 km/h sert d’adresse. Comme il faut entrer par là, les habitants dénomment la zone Canaan 50. Après Canaan I, II et III, des gens se sont réfugiés dans cette partie de ce vaste terrain déclaré d’utilité publique par le feu président René Préval. A la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010, ils sont nombreux à avoir jeté leur dévolu sur « Canaan 50 ». D’importants investissements ont été engagés pour former ce qui est deve

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