La nature s\'était acharnée sur eux,
Des heures et des jours à Fond-Verrettes et à Mapou
Où ils étaient esseulés
Dans le gibet des courroux des rivières en crues;
Où ils gisaient loin,
A côté des décombres de leurs frêles ajoupas;
Où ils étaient ensevelis
Dans la boue, sous les éboulis des massifs d\'argile;
Où ils s\'étaient accrochés,
Comme des oiseaux, aux branches des arbres;
Où ils flottaient
Côte à côte avec les effluves de leurs dépouilles décaties;
Où ils avaient tout perdu,
De leur refuge à la vie de leurs proches.