''Plaies intérimaires''

Le clavecin bien tempéré de Willems Edouard

Comment concilier les exigences d'un lectorat large, avide d'émotions directes et d'intelligibilité avec celles d'une modernité poétique insatiable dans son irrépressible marche en avant, partant à l'assaut du mystère, des derniers remparts de la syntaxe, de la grammaire et de la logique traditionnelles avec les armes de l'humour absurde, de l'inconséquence et de l'impertinence, de l'écart en général ? Willems Edouard dans « Plaies intérimaires » répond à notre question et semble nous dire : « C'est une affaire de registre ! » Sa poésie cependant ne descend pas du Parnasse pour se niveler à l'altitude zéro du niveau de la mer, ni celle de la plaine, ni même d'un plateau ; disons que s'il n'est pas dans l'Everest, il est sur le Pic-la-Selle ou le Macaya à tout le moins.

Par Roland Léonoard
Par Par Roland Léonoard
25 mai 2006 | Lecture : 4 min.
Comment concilier les exigences d'un lectorat large, avide d'émotions directes et d'intelligibilité avec celles d'une modernité poétique insatiable dans son irrépressible marche en avant, partant à l'assaut du mystère, des derniers remparts de la syntaxe, de la grammaire et de la logique traditionnelles avec les armes de l'humour absurde, de l'inconséquence et de l'impertinence, de l'écart en général ? Willems Edouard dans « Plaies intérimaires » répond à notre question et semble nous dire : « C'est une affaire de registre ! » Sa poésie c
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