Jean-Claude Duvalier est mort. La nouvelle est sur toutes les lèvres depuis samedi. Comme une fatalité, ce n’est pas sur son héritage que nous nous étripons, mais nous pinaillons sur la nécessité ou non de lui faire des funérailles nationales.
La machine totalitaire est à démonter jusque dans les plus petites pièces de son mécanisme pernicieux. Nous préférons parler protocole et symbole.
Il y a une mémoire du mal absolu à entretenir, les rechutes à prévenir, les commérages nous occupent. Les bla-bla-bla font florès sur les bords du volcan où