Gouverner par décrets réveille la fourmilière

Les réactions aux propos du chef de l’Etat sur sa disposition à gouverner par décret en cas de caducité du Parlement pleuvent. Gare à une ambiguiïté : un décret n’est pas un décret-loi, soutient Mirlande Manigat qui dénonce une « porte ouverte sur la dictature ».

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
25 sept. 2014 | Lecture : 5 min.
Les réactions pleuvent après que le président Michel Joseph Martelly a affirmé mercredi à New York être prêt à diriger par décret en cas de caducité du Parlement, taxé l’opposition de violence et appelé au maintien de la composante militaire de la MINUSTAH jusqu’aux prochaines élections. « Il semble qu’il y a un consensus national à ce sujet. Tout le monde est contre le fait de gouverner par décret », a confié l’agronome Jean André Victor, coordonnateur du MOPOD. L’agronome a rejeté l’étiquette « destructeur » accolée à l’opposition et mis en
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