De passage à la ville des Cayes, qui avait mis le feu dans des édifices publics pour le réclamer à la tête du pays, le président Michel Martelly a donné une idée du bilan de ses trois années au pouvoir. Les caisses de l’État sont vides, a-t-il avoué, avant d’admettre que les conditions de vie de la population n’ont pas vraiment changé depuis son accession à la magistrature suprême. «Les richesses d’Haïti ne proviennent jamais de l’étranger; notre richesse, c’est la terre; il faut changer d’attitude, il faut cultiver la terre», a-t-il poursuivi