Une menace à peine voilée. Une sommation. Avant de quitter le pays samedi pour Taïwan, le chef de l’Etat était clair dans ses intentions. Si les sénateurs ne votent pas, avant son retour, l’amendement de la loi électorale, « nous serons dans l’obligation de mettre en application ce que l’Accord d’El Rancho avait dit », a menacé Michel Martelly dans un message préenregistré. Le Sénat a donc jusqu’au samedi 26 avril pour voter le document, selon l’ultimatum du président qui revient au pays à cette date.
Le président de la République a rappel