Le sport et l’éducation comme antidote à la violence

Voulant donner sa contribution sociale au pays, Robert « Bobby » Duval avait mis sur pied, en 1995, à Drouillard (Cité Soleil), la Fondation L’Athlétique d’Haïti (FLADH), avec une vingtaine d’enfants. Aujourd’hui, la fondation compte quelque 2 000 enfants et jeunes, de 6 à 24 ans, répartis dans six centres de formation à travers le pays. Avec le sport et l’éducation offerts gratuitement, des centaines de jeunes issus de quartiers défavorisés, dont beaucoup d’entre eux ont déjà réalisé l’exploit à l’étranger, se permettent de rêver.

Valéry Daudier
Par Valéry Daudier
14 févr. 2014 | Lecture : 4 min.
A 11 ans, Jean Saül Lamour, originaire de Blanchard, quartier de Cité Soleil, ne fréquente pas le centre de formation de la FLADH pour rien. Ce petit gabarit, passionné du football, a un objectif précis. « Je veux aller jouer au Brésil, dit-il. J’aime Pelé. Je l’ai regardé à la télé, il a marqué des buts extraordinaires. Avec le football, je veux cesser de faire les travaux domestiques de chez moi. Quand je viens ici, je suis soulagé. » Après quelque quatre heures d’entraînement suivi d’un repas chaud, Jean Saül et des centaines d’autres enfa
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